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Histoire

Histoire

Origine du nom

 

Plusieurs hypothèses sont énoncées au sujet de l'étymologie du terme ping-pong. Néanmoins, l'explication la plus probable de ce mot composé serait une onomatopée dérivée du son de la balle apparue en 1884 en Extrême-Orient, de « ping Â», bruit du choc de la balle contre la raquette, et « pong Â», bruit du rebond sur la table.

 

Le terme est devenu une marque déposée par John Jacques de Croydon en 1900 suivant certaines sources ou vers 1891 pour d'autres. 

 

Le « tennis de table Â», terme officiel de ce sport, est associé au tennis joué en miniature sur une table. À ses débuts, le terme tennis en salle Ã©tait également utilisé.

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Origines
Historique

 

Le tennis de table trouve ses origines dans l'Angleterre de la fin du xixe siècle.

Au cours d'un diner, des notables de la société victorienne discutant de tennis ont voulu montrer quelques schémas de jeu sur la table. Ils se sont alors servis d'un bouchon de champagne en guise de balle, des boites de cigare pour les raquettes et des livres pour le filet.

 

En 1890, l'Anglais David Foster introduit le premier jeu de tennis sur une table, suivi par Jacques Gossima en 1891. Les premiers championnats nationaux sont organisés en Hongrie en 1897. D'après d'autres sources, ce serait l'Anglais John Jaques qui en 1901 invente le Ping Pong, ce qui conduit son entreprise familiale à produire des équipements.

 

En 1901, James Gibb, un Anglais passionné par ce jeu, rapporte d'un voyage aux Ã‰tats-Unis une balle en celluloïd, plus légère que les balles en caoutchouc utilisées précédemment.

 

En 1902, E.C. Gould, autre Britannique, introduit pour la première fois des raquettes recouvertes de caoutchouc et de picots caoutchoutés.

 

Un championnat du monde officiel a lieu en 1902, la même année que la création de l'English Table Tennis, la fédération britannique de tennis de table. La discipline connaît à ce moment une montée de sa popularité en Allemagne, les premiers Championnats d'Europe ont lieu en 1907.

 

Les premiers championnats du monde ont lieu à Londres en 1926. La fédération groupe alors l'Angleterre, la Hongrie, l'Autriche, l'Allemagne, la Tchécoslovaquie et la Suède. Le premier champion du monde est le Hongrois Roland Jacobi et la première lauréate du championnat féminin est Maria Mednyanszky.

 

La fédération française de tennis de table (FFTT) est créée en mars 1927, et les premiers français participeront, timidement, au championnat du monde de 1929 à Budapest.

 

La suprématie chinoise commence dans les années 1960, seulement interrompue par les Hongrois comme Tibor Klampar en 1979 et surtout les Suédois dans les années 1990 avec Jan-Ove Waldner et Jörgen Persson en particulier. Chez les femmes la roumaine Angelica Rozeanu domine la spécialité en remportant six titres consécutifs entre 1950 et 1955, record inégalé à ce jour.

 

L'histoire du tennis de table peut être vue comme une succession d'avancées techniques (apparition du topspin, améliorations du matériel, méthodes d'entraînements, etc.) et de réajustements des règlements (passage aux sets de 11 points, augmentation de la taille de la balle, interdiction de la colle, etc.)

 

Le tennis de table est devenu un sport olympique en 1988 Ã  Séoul, et voit la première médaille d'or attribuée au Coréen Yoo Nam-kyu, la Chine remportant le double messieurs. En 1992, c'est le suédois Jan-Ove Waldner qui s'est imposé devant le français Gatien.  

 

L'histoire du tennis de table actuel compte des champions européens comme le Belge Jean-Michel Saive, le Croate Zoran Primorac, l'Allemand Timo Boll, le Biélorusse Vladimir Samsonov, l'Autrichien Werner Schlager, champion du monde en 2003 ou encore le Danois Michael Maze, champion d'Europe en titre.

 

Le tennis de table est dominé au niveau mondial par les Asiatiques, dont le Coréen Ryu Seung-min, mais surtout par les Chinois Ma Lin, Wang Liqin, Wang Hao, Ma Long no 1 en 2010, ou Zhang Jikechampion du monde en 2011 et en 2013 à Paris,champion Olympique en 2012 à Londres, et Wang Nan ou Zhang Yining chez les féminines.

Regles
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Règles de base

 

On joue sur une table séparée au milieu par un filet haut de 15,25 cm, écarté d'autant à l'extérieur du bord de la table. Chaque joueur est équipé d'une raquette. Le but est de renvoyer la balle avec cette raquette sur la moitié de table adverse.

 

Un point est gagné par le joueur chaque fois que son adversaire ne renvoie pas la balle, ou laisse rebondir la balle plus d'une fois sur sa demi-table, ou empêche la balle renvoyée par le joueur de rebondir sur sa propre demi-table (obstruction).

 

Une manche, on dit parfois improprement un « set Â», est gagnée par le premier joueur qui atteint 11 points, avec au moins 2 points d'avance sur son adversaire. S'il n'a qu'un point d'avance, la manche continue ; elle est gagnée par le premier qui obtient 2 points d'écart avec son adversaire (par exemple 11-9, 12-10, etc.).

Le premier à servir est déterminé par tirage au sort. Les adversaires font ensuite deux services chacun sauf si les joueurs ont chacun 10 points, auquel cas le service change à chaque point. Le premier serveur change à chaque manche.

 

Chaque échange commence par une mise en jeu, ou « service Â» : de sa main libre, un des joueurs lance la balle en l'air et la frappe dans sa phase descendante avec sa raquette de manière à ce qu'elle rebondisse une fois sur sa surface puis, sans toucher le filet, rebondisse au moins une fois sur la surface adverse. Si un service est correct mais que la balle a touché le filet, le service est à remettre. On dit alors traditionnellement « net Â» ou « let Â», mais le terme officiel en France est : « balle à remettre Â». Si la balle sort après avoir touché le filet, elle n'est pas à remettre, mais le point est perdu pour le serveur.

 

Le service doit respecter certaines règles précises : au début du service, la balle doit reposer sur la paume de la main, qui doit être immobile et ouverte ; la balle doit être lancée verticalement, sans effet, vers le haut à une hauteur de 16 cm minimum et doit être frappée dans sa phase descendante.

 

Depuis le début du service et jusqu’au moment où la raquette du joueur frappe la balle, la balle doit être au-dessus du niveau de la surface de jeu et derrière la ligne de fond du camp du joueur exécutant le service et elle ne doit être cachée par aucune partie du corps ou vêtement du joueur ou de son coéquipier en double, le joueur doit en particulier retirer immédiatement le bras lançant la balle. La balle doit être visible par les arbitres.

 

Une rencontre de tennis de table se déroule généralement en trois ou quatre manches gagnantes de 11 points avec 2 points d'écart : le premier joueur qui a gagné le nombre de manches requises est déclaré vainqueur.

 

 

Materiel
Le Matériel

 

Une table de compétition mesure 2,74 mètres de long sur 1,525 mètre de large et le côté supérieur est situé à 76 cm au-dessus du sol.

 

La surface de jeu, appelée « plateau Â», est de couleur foncée et mate, généralement bleue ou vert foncé. Elle est entourée sur tous les bords par une bande blanche peinte de deux centimètres de large, appelée « ligne de fond Â» sur les bords les plus courts de la table, et « ligne de côté Â» pour les deux autres côtés. Elle est divisée en deux camps identiques par un filet de 15,25 centimètres de haut, débordant de chaque côté. Chaque demi-table est elle-même divisée en deux par une mince bande blanche de trois millimètres, qui ne sert qu'au service dans le cas du jeu en double.

 

La balle est une sphère en celluloïd, ou autre matière plastique (polypropylène) aux propriétés voisines, de couleur orange ou blanche en compétition, elle pèse 2,7 g et a un diamètre de 40 mm (avant 2000, le diamètre de la balle était de 38 mm31). La balle doit respecter certaines conditions de rebond : lâchée de 30 cm au-dessus de la table, elle doit rebondir d'au moins 23 cm.

 

La forme de la raquette, sa dimension et son poids ne sont pas réglementés, seule l'épaisseur des revêtements est limitée à quatre millimètres. Les revêtements en caoutchouc mousse apparaissent en 1951 et initialisent une modernisation du matériel jusqu’à nos jours avec les colles rapides à solvant qui seront interdites.

 

Le corps de la raquette, appelé « bois Â», doit être plat et rigide. Au moins 85 % de son épaisseur totale doit être en bois naturel. Les faces utilisées pour frapper la balle doivent être recouvertes d'un revêtement en caoutchouc d'un seul tenant, d'épaisseur et de couleur uniforme, une des faces est obligatoirement rouge vif, et l'autre noire. Entre le revêtement et le bois, il est fréquent d'avoir une épaisseur de mousse synthétique. Les fédérations publient chaque année une liste des revêtements autorisés.

 

Les plaques et les bois sont choisis en fonction du style de jeu recherché : on distingue le jeu offensif (jeu rapide mais peu de contrôle de la balle), le jeu défensif (bon contrôle mais balles plus lentes) et le jeu allround (vitesse moyenne et contrôle correct). 

 

 

 

 

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